Feindre D’ignorer , où les vents nous poussent …
Feindre d’ignorer, sombres douleurs couleur boomerang …
Feindre d’ignorer, l’exalte chemin des non retours où je serais piètre de corps et pure d’âme…
Feindre d’ignorer, les innombrables moments de joie et de douceur ivre …
Feindre d’ignorer où jeunesse se passe en courant dans les temps records…
Feindre d’ignorer les fiacres des chevaux au chevelures d’écrin scintillantes de plaintes à demi mots…
Feindre d’ignorer au fond des couloirs de nature morte , les parodies de « juste « pour n’oublier que des « soi « perdus dans les lymphes …
Feindre d’ignorer assise sur un banc d’autrefois , avec des lettres cousues de silences ininterrompus …
Feindre d’ignorer enfin l’amour de tant de belles choses à l’enfant sage inoublie…
Feindre d’ignorer sur les routes des retours perdus , nos existences solennelles de promesses de rendez-vous dans une autre vie.
-extrait de :/Nonobstant l’essentiel / By Valsadi