Suite de "Aux portes de l'âme à la découverte de...par Valérie Godret Je me

Suite de "Aux portes de l'âme à la découverte de...par Valérie Godret

Je me devais d'écouter le ruissellement du secret murmuré aux travers des "runes".

A la pèche aux secrets enfouis j'allais, le temps n'était qu'éphémère d'une petite brèche où l'eau glissait à travers les souvenirs et les espoirs.

Je partais toujours à sa rencontre, je pensais parvenir à l'apprivoiser, mais il était déjà parti sur l'autre rive.

J'essayais de le capturer, juste réitérer son image, un passage pour un petit morceau de parcours.

Quand il m'avait regardé, j'avais voulu une fois de plus briser les ponts du silence, de surcroît ce silence était en réalité une arme que je voulais déposer.

Comme dans mes rêveries, je parcourais son regard de montagnes bleuâtres, tellement de son asile caché, je voulais découvrir...

L'imaginaire de ma promenade quand j'étais devant lui, me suffisait juste à la sensation des plaisirs de l’existence, je voulais lui proposer...

Je continuais à passer mon temps dans son île aux contrées encore inexplorées, s’engouffraient de moments de délires et de passion clairsemant ma ligne de vie, dans ma main, il glissait encore...

Son charme me possédait d'une suprême félicité et je sortais une fois de plus de mon état fugitif.

Je savais quelque part qu'on se laissait le cœur de bonheur et vide de manque, avec le regret de quelque chose d'avant à cette dernière minute quand je passais la porte comme un désir de se revoir, une mélancolie, l'instant d'après...

Pensait-il que ses secrets s’échapperaient par faiblesse?

Il ne devait pourtant pas se reprocher cette dissimulation coupable d'une résonance candide. C'est à son creux que je voulais déposer mes désirs, mes joies et mes peines.

Dans l'espoir de l'atteindre, j'avais essayer de le suivre et j’espérais que ma confiance auprès de lui, ne me nuirait pas car je l'en trouvé digne.

Et comme dans "les rêveries du promeneur solitaire" de Jean-Jacques Rousseau, j'aspirais tellement à lui proposer une promenade en VTT dans ma campagne (comme il disait), en compétition de nos muscles qui relèverait d'un défit ,celui aussi de l’initier à ma méditation ( qu'il connaissait moins), m'avait-il avoué.

VAL