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Extrait de: "L'empreinte de mon deuil" par Valérie Godret. Des roses de l'Amour détruites, parfois on croit la séparation facile mais l'on s'y refuse. J'ai emprunté un chemin que je croyais simple; aussi tu n'as pas fait le grand choix que j 'espérais... Tes amis avait toujours eu une place importante, où était la mienne dans ton coeur?... Tu as laissé partir cet amour entre nous, tu pensais que tout était acquis; mais il se cultivais comme un précieux cadeau, comme un diamant dans son écrin. Tu étais le jardinier mais tu n'as pas pris soin de ta rose. Toujours ces regards entre nous, ces sourirs, ces sous entendus,nul besoin de mots. Tu commençais des phrases et je les terminais, rien qu'un seul regard suffisait pour se comprendre, mais tu finissais toujours par trahir cet amour!... Avec toi, je pardonnais jusqu'au seuil du non retour. Maintes et maintes fois, j'essayais de te faire soupçonner....je respirais seule tous mes souvenirs avec toi. A présent, je suis comme l'orpheline de cet idylle, on étais l'ombre de chacun et comme par magie dans cette destinée, on s'est fait un coeur en éclat. Et rien ne fera que l'on oubli un anniversaire, tu oublieras, ou tu as à jamais oublié. Tous mes souvenirs, mes appels que tant de fois je t'ai chuchoté, de cet amour, on y a laissé des plumes de nos coeurs. Si tu savais ô combien, j'ai tellement cherché tes bras dans la douleur de ma maladie à ton réconfort, de ma détresse, quand j'étais perdue comme une petite fille. Tu n'as pas entendu ma voix, mes appels à l'aide, ni écouté la tienne sinon tu aurais su!... J'oublierais les nuits, les jours de désespoir et personne pour m'entendre et je reviendrais de loin... Je rêvais d'attraper une étoile pour scintiller dans tout l'univers...tu te rappelles? de ce premier soir dans la caravane, avec cette représentation que j'avais de moi-même devant toi avec cette prothèse capillaire qui me gênait tant... Cette dure réalité de la vie et pourtant, quand tu m'as posé la question, j'ai répondu "oui" je t'aime comme le ciel, comme l'univers dans l'immensité étoilée. Mais elle était filante, une chimère pas comme d'une chimiothérapie, notre amour ce soir là fut balayé par le souffle du vent et on ne le savait pas. Je n'oublierais pas nos gestes, nos rires, nos différents et si tu voulais bien me dire... Il y a des fins qui nous libèrent et d'autres où l'on reste perdu, je n'oublierais pas facilement, il fallait bien qu'il y en ait une. Avec le désir, au fil du temps, que l'on a laissé s'enfuir, responsables on a été, je voulais des fleurs à mes douleurs, je ne savais pas que le spectacle de cette représentation était terminé depuis longtemps où plutôt si... J'avais été dans une autre réalité et toi aussi que nous entretenions... Je m'y attendais sans m'y attendre, mais j'avais choisi cette représentation, la première scène, le premier acte de l'entrée des "trois coups"du début d'un long combat. VAL.

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